Duelles avec un grand D 



 


 

Non. Cela n’a pas commencé comme cela. Je me suis tapée ma première fille sur demande de mon Maître-correspondant - c’était à l’époque : mon psy, mon coach, mon esclavagiste, mon aimé et le plus haï de mes amants virtuels. Marion.

 

Draguée sur yahoo rencontres, et rendez-vous au restaurant japonais pour se flairer l’une l’autre avant passage à l’acte. Marion était très jolie, une trentaine d’année, un corps de jeune maman qui tient clairement à rester un bon bout de femme désirable. Le premier éclair lorsque nos corps se sont rapprochés, ce fut la douceur de sa peau. Bon sang, jamais caressé une peau si douce sur un mâle de mon espèce, jamais !

 

Puis ses seins. Effroyables. Irrésistibles. Cette tendresse sans fond que l’on ne peut plus quitter des mains. Les palper, les caresser, les grignoter, les boire, oui les boire et se les digérer pour soi seule, qu’elle ne m’en prive plus maintenant que j’y ai goûté…

Je n’avais jamais touché une femme (sauf en club, à peine léchouillé une petite chatte à portée de ma bouche). Pourtant Marion a considéré que j’étais une véritable « mangeuse de femme ». Flattée et interloquée. Fière sûrement, aussi.

 

 

Ensuite il y a eu Bella. Saisie à la sauvette sur un site de rencontre. Et baisée sauvagement sur son canapé alors que son mec était interdit d’accès au salon, cloturé dans la chambre. Drôle de souvenir. J’imaginais le petit copain en train de se branler activement pendant nos frottements de cuir, de peau et de chattes. Bella était toute menue, un corps d’adolescente et une déprime bien mûre que ses trente ans lui faisaient endurer. J’ai eu très envie de lui claquer les fesses à la petite Bella. Ce jour là, je n’ai pas osé.

 

 

Puis la défrayante des propositions en mode escort. Hum.. le couple dont madame est à initier. Ce sont mes rendez-vous préférés.

 

 

J’aime que la belle à déflorer ait les yeux bandés. Que monsieur soit enfermé les premières minutes dans un rôle de voyeur, la bite agitée et les yeux brillants. J’aime me glisser contre la peau de cette femme qui tremble, qui désire, qui succombe. J’aime qu’elle entende ma voix chaude et qu’elle m’imagine dévoreuse. J’aime que son amant la rassure et lui décrive mes cuisses musclées, mon cul arrogant et mon regard d’insolente avertie.

 


Et les Duos. Avec un grand D s’il vous plait. Il n’y a rien de meilleur ni de plus bandant que deux femmes complices qui désirent le même achèvement d’une bite. 

Duo d’entrepreneuses : les femmes sont les maîtresses du jeu. Elles entrent en scène en noir, cuissardées et flamboyantes. D’autorité elles vous fessent, perverses. Bienveillantes, elles rassurent l’animal-enfant et caressent vos couilles par en dessous tandis qu’elles vous godent gentiment. Puis tout s’emmêle, le trio part en feu d’artifice et c’est l’homme (enfin !) qui prend sa revanche sur les chattes attisées et les culs des femelles apaisées.

 

Duo de sensuelles érotiseuses : c’est en vagues et en rondeurs qu’elles déclinent leurs douceurs. Les deux femmes s’embrassent et les langues s’avalent. Les seins se reflètent et se caressent en quatuor. Les cuisses dessinent des courbes et l’on passerait des heures à contempler l’œuvre. Extase du 69…


L’absolue résolution des femelles à s’opposer pour mieux s’aimer, les rivales s’accouplent et se lèchent, elles se bouffent et les hanches s’affolent, le rythme devient insoutenable et les trous crient à qui veut bien les prendre, tous, toutes, dedans, partout, vite.

 

Duo sous le thème du contraste : l’une est docile, l’autre est imposante. L’homme se délecte à voir la première sous le joug de la dominante. Il bande déjà à l’idée de se faire lui aussi la soumise, et il bande encore plus fort s’il lui est permis de prendre la chienne rebelle. Il bande et se branle de leur combat, sexuelles batailleuses.

Dans l’ivresse du trio, l’homme réussit à s’engouffrer dans la chatte obéissante, et c’est un gode qui le prend par derrière pour doubler la pénétration à travers sa virilité décontenancée.

Reddition.


Il sera le seul vainqueur, car il n’y a qu’une bite qui délivre de la petite mort.

Duos. Duels. Duales.


Signée : Lorin, avec un grand D.

Qui c'est Lady Lorin ?

Lady Lorin, c'est un kaleidoscope de bouts de moi.
C'est un peu mon oeuvre, aussi.
Spermatozoidée par mes amours et ovulée de mes aventures.

Je la dorlotte, je la lisse. Je la malaxe ou je l'écrase puis je l'étire pour lui donner d'autres formes.
Je la grandis.

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lorinaparis@yahoo.fr

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