Halloween, souci de taille et premiers pas


Instants vécus et racontés par Laurent & Lorin.

 C’était Halloween. Cela date un peu. Le temps de se le raconter pour en faire un bébé-histoire. Laurent n’avait jamais mis les pieds dans un club libertin et sa bite s’en pâmait. D’inquiétude et d’envie mélangées.

Il est minuit et quelques à Paris. Huitième arrondissement. No Comment.

Laurent est amoureux, Lorin le lui rend bien.

Vestiaire. Le manteau est tombé.


Il la regarde. Anxieux, curieux, amoureux. Il n’a aucune idée de ce qui l’attend. Tout au plus des souvenirs de scènes partouzardes émergeant de quelconques pornos.
Elle le prend par la main, guide perverse et enjouée, et l’entraîne vers le sous-sol :
- Ca se passe toujours au sous-sol, dans tous les clubs que je connais… remarque-t-elle, malicieuse.

Ils débouchent dans ce qui, à première vue, pourrait passer pour une boîte de nuit ordinaire, décorée façon sorcières, calendrier oblige. De plus près certaines filles paraissent assez court vêtues, finalement rien de si particulier, si ce n’est la splendide transparence du chemisier de Lorin… Elle le mène vers une lourde porte :
- C’est par là que ça se passe..

Un couloir sur la gauche, plus loin sur la droite une petite porte fermée donnant sur une pièce dont les murs, lui dit-elle, sont de grands miroirs. Elle aime beaucoup les miroirs.

Plus avant, une ouverture dans l’angle des murs, traversée d’épais barreaux, et derrière les fers, une petite alcôve. A l’intérieur, une croix. Une femme y est attachée. Au premier plan sur une couchette, une autre femme allongée, alanguie, qui se fait lécher.

 

 

Lorin passe la main à travers les barreaux pour caresser la peau de cette femme qui s’offre à une langue et à tous les regards. Laurent glisse la sienne sous la courte jupe de sa guide. Ils sont serrés l’un derrière l’autre devant cette fenêtre, encadrés d’autres couples de mateurs. Lorin se retourne, s’agenouille et prend Laurent dans sa bouche. Il se laisse volontiers sucer sans très bien savoir si le contact des couples qui l’entourent l’excite ou le gêne…Pourquoi évite-t-il leur regards ? Il n’ose les dévisager, il en a envie pourtant. Il aimerait surmonter cet embarras. Lorin se redresse et l’entraîne vers la salle au miroir, enfin ouverte.


Ils entrent. Et avec eux, une infinité de couples jumeaux, reflets et reflets de reflets, du sol au plafond. Ils ont laissé la petite porte ouverte derrière eux. Elle se met à quatre pattes sur le grand lit plastifié, les fesses qui en disent long et le nez vers le miroir, collé à son double souriant.




Laurent soulève la mini jupe aux dent
elles noires, il baisse son pantalon à mi-cuisses, et la pénètre.

Dans sa tête qui bande à contre sens, Laurent se dit que peut-être certains voyageurs hors de l’ordinaire se sont arrêtés au seuil de la salle, et les regardent baiser. Il ne sait que faire de cette pensée qui le traverse.
Gêne ou excitation ? Bien difficile pour lui de répondre. Focus sur sa queue dans la chatte de sa belle. Focus pour chasser les doutes.

Provocante, elle se retourne et lui lance :
- Ce sont des manières que de me prendre sans m’avoir offert un verre ?

Rafistolage de la jupe et remontée furtive de pantalon, puis passage au bar pour y cueillir deux coupes de bulles.
Sur la piste, une ambiance musicale bon enfant (zouk machine !) fait remuer des danseurs isolés ou des couples imbriqués, autant de bulles agitées qui s’ignorent mutuellement. Champagne !

Il ne voit qu’elle. Et leurs corps se répondent dans la danse aussi bien que dans la baise. Affaire de rythme commun. Rien de très surprenant au fond..
Exhibitoires. Il ouvre sa chemise complètement, elle soulève son corsage. Tangage, peau contre peau. Elle se tourne vers le grand miroir de la piste et s’agite, femelle endiablée qui voudrait faire dresser toutes les queues voyeuses des canapés.


Retour au couloir des délices. Irruption dans la salle principale des émois, un immense lit de cinq mètres sur trois s’y étale. Lorin tire son amant sur la couche, ils s’allongent, s’embrassent, se cherchent. Elle enlève son corsage. Laurent délace ses chaussures et enlève maladroitement son pantalon, comme s’il s’agissait d’un rendez-vous avec sa première maîtresse. Il y a du ridicule à se sentir là, dépassé par sa propre insécurité, mais la jupe de son amante relevée sur ses fesses tendues a tôt fait de le ramener à de plus excitantes perspectives. Il entre en elle, pas très vigoureux, mais très excité.

Couples de passants voyeurs. Qu’en faire..


Sous le nez de Lorin, une magnifique antillaise à quatre pattes savoure les assauts de son partenaire. Un gaillard plutôt rose et un peu gras (ah ! dérisoire jalousie masculine…).
Lorin est très attirée par la belle d’ébène. Elle s’approche, lui effleure la peau comme une première audace.. consentie.. se laisse envelopper par le désir de sa peau, si si si douce.. Elle caresse ses bras, ses épaules, et glisse irrésistiblement vers ses seins. De très beaux seins lourds et onctueux. Elle les palpe, les suce, voudrait les aimer jusque dans son ventre. Miroir, miroir, les deux femelles sont à quatre pattes à se dorlotter l’une l’autre, et en parfaite symétrie, deux mâles en va-et-vient.

 


 

 

L’amant de l’antillaise est très intéressé par Lorin, et il demande doucement à sa partenaire s’il peut… Lorin n’a pas très envie de lui, c’est la beauté noire et douce qui l’attire, bien plus que son baiseur. Peut-être avait-elle également l’intention de se réserver pour Laurent en cette soirée initiatique.. mais l’idée fait son chemin en boucle et Lorin se dit que son amant aimerait sûrement choyer la jolie poupée sombre… alors elle accepte l’échange, à condition que la belle aux seins lourds s’offre en partage… c’est d’accord, pour le plus grand plaisir de Laurent, mais très vite pour son plus grand embarras, car il se retrouve incapable de bander suffisamment pour enfiler une capote. Il pallie confusément à sa faiblesse en caressant tendrement la belle inconnue, tandis que Lorin se laisse gaiement besogner par le grand gaillard qui n’a pas tous ces problèmes, tant s’en faut ! Lorin est attendrie par la virilité sensible de son amant. Tout à quatre pattes et honorée par le bienheureux de passage, elle se rapproche de la queue de Laurent, le prend dans sa bouche, bite timide et confuse, et cherche à lui rendre la vigueur qu’elle lui connait certaine, pourtant, à d’autres effervescents instants. Jolie chair tendre et molle, elle le suce consciencieusement et l’amène de façon curieuse à l’éjaculation sans qu’il n’ait pu bander un instant !
Elle sourit. Heureuse de le boire et amusée d’étonnement.
Laurent se demande s’il a peur de la concurrence.. et si la sienne est plus grosse.. ?
et si elle lui plaît plus... ? Ou bien est-ce la gêne de la baise en public ?
Tout à la fois. Dans une étrange incertitude.

 


Laurent regarde Lorin se faire prendre, elle est belle, il est amoureux.
Il a beau savoir, et elle le lui a dit bien des fois, que la taille ne fait pas tout, et que ça se passe bien-sûr ailleurs, que le cerveau est l’organe sexuel majeur, que…
Il le sait. Mais sa bite à lui reste sourde à ces explications ! Peut-être aussi son excitation dépendait-elle de l’enthousiasme de l’inconnue, qu’à tort ou à raison, il n’a pas perçue comme particulièrement intense…
Le gaillard jouit, et les couples originaux se reconstituent.

Câlins.

Lorin et Laurent récupèrent leurs vêtements, ils se promènent un peu dans les couloirs, et retournent vers le bar. Deux pina coladas (qui résonnent pour Laurent comme « pines collées »…) les accompagnent vers de moelleux fauteuils au bord de la piste de danse. Ils regardent les danseurs, sirotent la noix de coco au rhum et ils s’embrassent. Ils adorent s’embrasser. Ils ont tous les deux des lèvres gourmandes et généreuses, des bouches à remplir de sucre, de mots et de sens, des bouches avides qui ne tarissent jamais. Tout à leur canapé, Laurent glisse sa main entre les cuisses de Lorin et remonte vers sa chatte. Impudique et sublime, elle relève et écarte ses jambes.Il a envie de la prendre. Il la ramène presqu’en urgence vers une alcôve aux faux airs de cabine de bateau. Elle s’agenouille et le suce avec la saveur persistante de noix de coco dans la gorge.



Puis elle s’installe debout, le buste penché en avant, la tête et les seins pressés sur la couche. Derrière. Il entre en elle. Son cul. L’incontournable de leur idylle. Chaque fois qu’il l’encule, Lorin retrace les ligne de « Ma reddition » lorsqu’il lui en faisait lecture au bout du portable. Rencontrer Dieu au fond de son cul, merveille spiritualo-sensuelle.

 

  

 


Au bout de quelques minutes, un couple physiquement peu séduisant vient s’installer à leur côté, dans la même position. Miroirs à nouveau… Laurent, en pleine action, s’interroge… Ce couple va-t-il le déconcentrer, le stimuler ? Il peut feindre d’ignorer, mais quel intérêt.. Il regarde les corps sans regarder les visages. Il ne parvient pas à déchiffrer les regards. Pas franchement sexys, ni particulièrement sensuels. Que partagent-ils à cet instant, à part le matelas… Troublante ignorance réciproque. Paradoxe de l’anonymat au seuil de l’intimité sexuelle.

Après quelques minutes, le couple s’éloigne.

Lorin et Laurent investissent le lit. Pas tout à fait car une grosse tache humide en a déjà pris d’assaut le milieu. Verre renversé ? Autre chose ? Qui sait.. Leur envie de baiser contourne l’obstacle, après tout ils s’en moquent et les voici bientôt en fornication vigoureuse, offerts à la vue des passants voyeurs. Lorin aime se sentir regardée, elle est exhib et ne s’en prive pas. Laurent se sent mieux que tout à l’heure et il est heureux de montrer à qui veut comme Lorin est belle quand elle se donne à lui. L’orgueil, la fierté du mâle est à l’œuvre… Au fond n’est-il pas là pour apprendre à se débarrasser de ce vêtement inutile ?
Jouissance. Une belle jouissance. Et la satisfaction d’être enfin soi, pleinement soi, quels qu’en soient les témoins avec ou sans visage.

Vague et dernière errance vers le bar, les corps sont fatigués et les esprits embrumés. Retour à l’intime. Laurent et Lorin ont rejoint leur chambre hors du public.
Un lit, deux amants enlacés. Le velux qui les regarde ne les juge pas, il n’a pas de bite à comparer, pas de compte à régler. Mais un ilot de lumière à offrir dans quelques heures lorsque le jour se lèvera.

A suivre.

Qui c'est Lady Lorin ?

Lady Lorin, c'est un kaleidoscope de bouts de moi.
C'est un peu mon oeuvre, aussi.
Spermatozoidée par mes amours et ovulée de mes aventures.

Je la dorlotte, je la lisse. Je la malaxe ou je l'écrase puis je l'étire pour lui donner d'autres formes.
Je la grandis.

Contact

lorinaparis@yahoo.fr

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